Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

°0°la vita è bella(quand elle veut)°0°

Archives
8 novembre 2008

FreedoM's ChildreN

Je vais t’aimer demain, aujourd’hui je ne te connais pas encore. J’ai commencé par descendre l’escalier du vieil immeuble que j’habitais, le pas un peu pressé, je te l’avoue. Au rez-de-chaussée, ma main, qui avait serré la rambarde, sentait la cire d’abeille que la concierge appliquait méthodiquement jusqu’au coude du deuxième palier les lundis et puis vers les derniers étages les jeudis. Malgré la lumière qui dorait les façades, le trottoir était encore moiré de la pluie du petit matin. Dire que sur ces pas légers, je ne savais encore rien, j’ignorais tout de toi, toi qui me donnerais sûrement un jour le plus cadeau que la vie fait aux hommes.

           Je suis entré dans le petit café de la rue Saint-Paul, j’avais du temps dans mes poches. Trois au comptoir, nous étions peu à être riches de cela ce matin de printemps. Et puis, les mains derrière sa gabardine, mon père est entré, il s’est accoudé au zinc comme s’il ne m’avait pas vu, une façon d’élégance bien à lui. Il a commandé un café serré et j’ai pu voir le sourire qu’il me cachait tant bien que mal, plutôt mal. D’un tapotement sur le comptoir, il m’a indiqué que la salle était « tranquille », que je pouvais enfin me rapprocher. J’ai senti, en frôlant sa veste, sa force, le poids de la tristesse qui écrasait ses épaules. Il m’a demandé si j’étais « toujours sûr ». Je n’étais sûr de rien, mais j’ai hoché la tête. Alors il a poussé sa tasse très discrètement. Sous la soucoupe, il y avait un billet de cinquante francs. J’ai refusé, mais il a serré très fort les mâchoires et grommelé que, pour faire la guerre, il fallait avoir le ventre plein. J’ai pris le billet et, à son regard, j’ai compris qu’il fallait maintenant que je parte. J’ai rajusté ma casquette, ouvert la porte du café et remonté la rue.

            

En longeant la vitrine, j’ai regardé mon père à l’intérieur du bar, un petit regard volé, comme ça ; lui m’a offert son ultime sourire, pour me faire signe que mon col était mal ajusté.

            Il y avait dans ses yeux une urgence que je mettrais des années à comprendre, mais il me suffit aujourd’hui encore de fermer les miens en pensant à lui, pour que son dernier visage me revienne, intact. Je sais que mon père était triste de mon départ, je devine aussi qu’il pressentait que nous ne nous reverrions plus. Ce n’était pas sa mort qu’il avait imaginée, mais la mienne.

            Je repense à ce moment au café des Tourneurs. Cela doit demander beaucoup de courage à un homme d’enterrer son fils alors qu’il prend un café-chicorée juste à côté de lui, de rester dans le silence et de ne pas lui dire « Tu rentres à la maison tout de suite et tu vas faire tes devoirs ».

            Un an plus tôt, ma mère était allée chercher nos étoiles jaunes au commissariat. C’était pour nous le signal de l’exode et nous partions à Toulouse. Mon père était tailleur et jamais il ne coudrait cette saloperie sur un bout d’étoffe.

            

            Ce 21 mars 1943, j’ai dix-huit ans, je suis monté dans le tramway et je pars vers une station qui ne figure sur aucun plan : je vais chercher le maquis.

             Il y a dix minutes, je m’appelais encore Raymond, depuis que je suis descendu au terminus de la ligne 12, je m’appelle Jeannot. Jeannot sans nom. A ce moment encore doux de la journée, des tas de gens dans mon monde ne savent pas ce qui va leur arriver. Papa et maman ignorent que bientôt on va leur tatouer un numéro sur le bras, maman ne sait pas que sur un quai de gare, on va la séparer de cet homme qu’elle aime presque plus que nous.

            Moi je ne sais pas non plus que dans dix ans, je reconnaîtrai, dans un tas de paires de lunettes de près de cinq mètres de haut, au Mémorial d’Auschwitz, la monture que mon père avait rangée dans la poche haute de sa veste, la dernière fois que je l’ai vu au café des Tourneurs. Mon petit frère Claude ne sait pas que bientôt je passerai le chercher, que s’il n’avait pas dit oui, si nous n’avions pas été deux à traverser ces années-là, aucun de nous n’aurait survécu. Mes sept camarades, Jacques, Boris, Rosine, Ernest, François, Marius, Enzo, ne savent pas qu’ils vont mourir en criant « Vive la France », et presque tous avec un accent étranger.

Je me doute que ma pensée est confuse, que les mots se bousculent dans ma tête, mais à partir de ce lundi midi, et pendant deux ans, sans cesse mon cœur va battre dans ma poitrine au rythme que lui impose la peur ; j’ai eu peur pendant deux ans, je me réveille encore parfois la nuit avec cette foutue sensation. Mais tu dors à côté de moi mon amour, même si je ne le sais pas encore. Alors voilà un petit bout de l’histoire de Charles, Claude, Alonso, Catherine, Sophie, Rosine, Marc, Emile, Robert, mes copains, espagnols, italiens, polonais, hongrois, roumains, les enfants de la liberté.

Marc Levy, Les enfants de la liberté

Parce qu'en principe ce n'est pas mon genre de livre, mais parce que ça me touche dans l'écriture...parce que c'est beau, tout simplement

A lire aussi: Parce que je t'aime de Guillaume Musso, encore lui, mais il le mérite. Un livre renversant

Publicité
11 octobre 2008

My NamE Is NobodY

2P7240031

Parce que quand on ne croit pas en soi on avance pas, je resterais quelconque et noyée dans la masse… Parce que la vérité fait toujours mal bien qu’on la connaisse déjà…

Rentrée 2008 passée, encore un nouveau défi, un nouveau challenge qui commence, peut-être inutile au final, mais qui me permet de faire quelque chose de ma vie pour l’instant, d’être quelqu’un pour une fois. Entrée en master, nouveau cycle. Nouveau chapitre, dans le seul domaine de la vie où j’ai l’air de me débrouiller. Nouveaux cours, nouvelles têtes, aussi bien profs qu’étudiants, retour à la case départ, en touchant la Licence quand même. 3 ans de passés, 2 ans qui commencent. Encore de la nouveauté, encore de nouvelles difficultés, de nouvelles rencontres, de nouvelles connaissances, de nouveaux changements…Et ce n’est que le début. Essayer d’en tirer le plus d’avantages, partir sans me retourner et arrêter de regarder en arrière, essayer de penser au futur. Déjà vouloir être quelqu’un, un peu de reconnaissance. Ne pas se laisser déborder même si c’est déjà fait. Essayer de s’organiser, d’être pro, de grandir. Essayer de devenir grande, d’avoir des ambitions, et se donner les moyens d’y arriver. Ne pas se reposer sur le peu de lauriers, et repartir du bon pied. Nostalgie des 3 années passées, du train-train qui s’était instauré ? Trop de changements en vue ou seulement une remise en question après 2 mois pour faire le point ? Les 2 mois loin de tout ce, et ceux, à quoi et qui je suis attachée m’ont permis de réfléchir (plus posément que d’habitude), de prendre du recul, et de me rendre compte de pas mal de choses, de choses que je voudrais changer et de celles que je ne regretterais jamais. Maintenant vient le temps de tout mettre à plat, de repartir encore une fois. Parce que l’instant présent est difficile pour tous -qui sait, peut-être à cause des 8 lunes, peut-être à cause du contexte, peut-être à cause du temps, peut-être juste comme ça parce qu’on l’a décidé ou parce que les gens d’aujourd’hui ne pensent qu’à leur bien-être- tout le monde est touché, quoi qu’on fasse, quoi qu’on dise, quoi qu’on pense, c’est contagieux malheureusement. Mais c’est dans ces cas-là qu’on voit quelle place on a et si on a raison de s’attacher à certaines personnes. Et c’est peut-être ça aussi qui en rajoute un peu, parce qu’on en attend trop des autres qui eux aussi ont leurs problèmes, qui nous les racontent aussi, ce qui nous mine un peu plus, et qui nous fait en attendre encore plus des gens, au final un cercle vicieux. N’appartient qu’à nous le choix d’en sortir et de vivre sa vie. Je vis ma vie, je m’assume, mais je ne suis rien. Au final, si les autres ne vous portent pas d’attention, vivre sa vie aussi perd de la valeur. Heureusement que je compte encore pour certains, même si je me détache d’autres. Et comme on dit, la roue tourne…

Parler avec lui, entendre la vérité crue, sans détour. Se rendre compte que même pour eux on est rien. Etre noyée dans la masse. Avoir juste une idée positive sur soi pour une fois, détruite en une soirée. Manque d’assurance, oui, mais il n’y a pas que ça qui pèse dans la balance, et ces mots là n’arrangent pas la confiance en soi. Pas envie de célébrité, juste d’existence. Cesser d’être quelconque. Mais je ne peux être que ça…

Le curseur de texte clignote sur l’écran, je cherche les mots à rajouter, les phrases à former, la petite chose qui changerait pour une fois mais rien ne vient. Parce qu’il n’y a jamais que lamentations et plaintes, moi aussi je veux ma pierre à l’édifice. Je ne suis personne, alors moi aussi je dois faire comme tout le monde. Un jour peut-être je compterais, un jour peut-être je cesserais d’être Personne, et je deviendrais Elle au moins, et peut-être même intéressante. Le plus dur étant qu’ils ne me voient pas, mais que je leur porte de l’attention en croyant qu’ils avaient déjà fait attention à moi… Apparemment une idée ridicule.

Enfin voilà, une nouvelle vie qui commence, un nouveau rythme…2 semaines sont passées, et le programme paraît corsé. Il n’y a que les gens motivés qui pourront apprécier cette année, ou au moins rester jusqu’à la fin du semestre sans lâcher prise. Et c’est là que je me dis que peut-être que je me trompe, peut-être que je ne suis pas faite pour ça…Je ne suis peut-être pas faite pour savoir gérer des gens, donner mon avis, créer, innover, analyser, négocier. Je ne suis peut-être faite que pour apprendre des choses et c’est tout, rester invisible et dire amen à tout. Je n’ai peut-être pas le caractère qu’il faut. Je ne suis pas assez présente pour me représenter moi-même, alors représenter mes idées… Peut-être que je me trompe. J’ai tellement peur d’échouer dans ce qui me plaît que je préférerais ne pas tenter. Peut-être qu’au final je ne suis pas prête à être visible….

2 septembre 2008

BacK To SchooL

rentree_des_classes

Si les temps changent, les souvenirs restent intacts...

Aujourd’hui 2 septembre, rentrée des classes…Sujet incontournable du moment, vous ne pouvez pas passer à côté, télé, radio, journal, Internet, les scolaires sont partout…A mon avis plus une nostalgie des rentrées passées qu’un vrai intérêt pour les nouveaux venus. Parce que les grands sont hypocrites avant tout…

Rappel du passé, c’est le moment de repenser à nos rentrées scolaires aussi. Toujours d’actualité pour une grande partie d’entre nous, ça ne ressemble quand même pas beaucoup à nos rentrées de collège ou de lycée, alors dans l’angoisse et le suspense de « qui j’aurai dans ma classe », « comment va être mon emploi du temps », « je vous en prie pas Mme Machin, ni Mr Truc, sinon ça va pas être possible »…et surtout contents d’étrenner nos nouvelles affaires, aussi bien scolaires que vestimentaires (surtout vestimentaires), et de se retrouver avec tous nos camarades des années passées et –qui sait- à venir.

Moi je me souviens de nos rentrées à Millet, lycée de cœur, de toute cette excitation à l’idée de recommencer une année. Après 2 mois de vacances, moi qui n’aime pas ça, toujours pressée de rentrer, de découvrir ce que va être mon année, de revenir sur « mon » territoire, évidemment partagé avec les collègues, mais qui laisse son intimité, le territoire que l’on connaît, l’ensemble auquel on appartient et dont j’ai toujours été fière de faire partie. Une autre vie en parallèle de la vie familiale, son monde à soi que personne ne peut gérer à sa place. Je dirais pareil de la fac, c’est devenu mon environnement…c’est mon côté sentimental (au moins je m’attache à quelque chose plutôt qu’à quelqu’un, c’est déjà un début^^).

C’est l’occasion de se rappeler les bons souvenirs de lycée, les fous rire avec les voisines de table, la petite vie réglée, les repas au self, le parc à poules pour y accéder, les heures passées au foyer, les chutes, la machine à café, les visites de l’internat, le remix des chansons Disney, les aprèm en ville, les séances d’athlé, les contrôles à répétition, les TPE (euh, ça par contre, c’est plutôt l’absence de TPE, lol), les délires de foyer, les aprèm passées à parler de tout et de rien, les rencontres, la connaissance de personnes qui en valent la peine, d’autres qui n’en valaient pas, les profs plus ou moins appréciés, les goûters à l’infirmerie, les manif, les parties de Pyramide, de pendu, la « cafèt », les pions, les cpe, les « attention chute de vitres », les histoires de cours, les cours d’histoire……Tant de souvenirs, si peu de place.3 ans de passés, surtout 2 d’entre eux gravés en mémoire, dont quelques souvenirs oubliés ressurgissent de temps en temps, et c’est dans ces moments là qu’on se dit que c’était bien et qu’on a eu de la chance. Je ne regrette pas ce temps là, ça ne sert à rien. Je me dit que c’était bien, et que les personnes de cette époque qui comptent vraiment sont toujours proches, et d’avoir partagé ça avec eux ne fait que me rapprocher encore plus d’eux. Même si on oublie, si on en parle pas tout le temps, c’est ça qui fait le lien principal.

A cette époque, on ne savait pas ce que c’était d’être un peu plus grand, on ne savait pas tous les chemins qu’on aurait et qu’on aura à emprunter, même si on s’en doutait. Maintenant il faut savoir entretenir les liens crées au lycée ou même à la fac, parce que chacun part dans son coin. Je pense à Jade qui part à Sienne (même avec 4h de train et 26 changement, je partirais en expédition quand j’y retourne, et tu devras encore me supporter…Profite des mois d’avant !lol). Je pense aussi à Moons qui change de vie, même si toujours dans la même ville. Je pense à Elise qui part étudier à Paris, à Saphia qui part à Angers, à Marion qui devient Mme P.(^^), à June… à nous tous qui cette année changeons de vie, et perso je trouve qu’on change pas mal quand même. On fait pas dans la demi-mesure !lol

Tout ça pour dire qu’on est loin des rentrées de collège ou de lycée où l’on retrouvait un lieu plus que familier, la plupart du temps les même personnes, peu de changements. Mais comme on dit, de l’habitude naît l’ennui…Les changements permettent d’avancer.

Juste une parenthèse pour évoquer les souvenirs…toujours agréable de se rappeler ces moments

2_cid_tablo

suite de la cronica à venir...laissez moi le temps de m'y retrouver...

31 août 2008

It'S NoW Or NeveR

On rencontre sa destinée

Souvent par des chemins qu’on prend pour l’éviter.

La Fontaine

Imaginez… New York.

L’effervescence de Times Square.

Les cris, les rires, la musique.

Les odeurs de pop-corn, de hot dog, de fumée.

Les néons, les écrans géants, les enseignes lumineuses sur les façades des gratte-ciel.

Les embouteillages, les taxis, les sirènes de police et les coups de klaxons.

Et puis la foule qui écrase et qui bouscule. Un flot continu de touristes, de vendeurs à la sauvette et de pickpockets.

Vous êtes l’un des grains de sable de cette foule.

Vous avez vingt-trois ans.

Sur le trottoir, à deux mètres devant vous, déambulent votre fiancée et votre meilleur ami. Elle s’appelle Marisa. Vous sortez ensemble depuis la première année de lycée et votre mariage est prévu pour la fin du mois. Avec Jimmy, c’est encore plus ancien : vous avez été élevés ensemble, dans le même quartier ouvrier du sud de Boston.

Ce soir c’est votre anniversaire. Pour vous faire plaisir, ils ont organisé cette petite virée à Manhattan et vous avez fait le trajet depuis Boston dans une vieille Mustang déglinguée.

Vous n’avez que vingt-trois ans, mais déjà votre existence vous apparaît formatée et sans espoir.

Il faut dire qu’à votre naissance, les fées ne se sont pas bousculées autour de votre berceau. Vos parents ont trimé toute leur vie, mais ça n’a pas suffi pour vous payer des études et, depuis la fin de votre scolarité, vous travaillez sur des chantiers avec Jimmy. Votre quotidien, c’est les sacs de ciment, les échafaudages, la transpiration et les engueulades du contremaître.

Vos loisirs ? Boire quelques bières après le travail, accompagner Marisa au supermarché, faire une partie de bowling deux fois par semaine avec les copains.

Un peu étourdi, vous vous laissez porter par la foule, la tête en l’air, hypnotisé par les lumières. Sur les écrans qui clignotent, les publicités pour des voitures que vous ne conduirez jamais, des montres de luxe qui valent dix fois votre salaire, des fringues portées par des femmes sublimées qui ne croiseront jamais votre regard.

Votre avenir ? C’est un mariage sans passion, deux ou trois enfants, vous crever à la tâche pour rembourser l’emprunt immobilier qui servira à acheter un pavillon que vous n’aimerez pas.

Et vous continuerez à jouer au bowling, à boire des bières, à refaire le monde avec Jimmy sans y participer vraiment.

Vous n’avez que vingt-trois ans et vous êtes déjà englué dans une vie qui ne vous correspond pas. Depuis longtemps vous vous sentez différent du monde qui vous entoure. Ce n’est pas que vous méprisez votre famille ou vos amis. C’est autre chose : l’humiliation d’être pauvre que vous ressentez comme un affront permanent. Cela n’affecte ni Marisa ni Jimmy qui se plaisent à répéter : « on est peut-être pauvres, au moins on est heureux.»

Mais est-ce si sûr ?

Comment croire que la vie n’a pas d’autre saveur de l’autre côté de la barrière ?

Vous remontez toujours l’avenue, anonyme au milieu d’une cohue indescriptible. Régulièrement, Jimmy et Marisa se retournent pour vous adresser un signe de la tête, mais volontairement vous vous laisser un peu distancer.

Depuis quelques mois, presque en cachette, vous avez commencé à acheter des livres. Vous êtes animé d’un désir de plus en plus fort de vous élever et de vous construire sur d’autres bases que celles de votre milieu d’origine. Sur votre baladeur, Mozart et Bach ont remplacé le rap et la soul. Et sur votre lieu de travail, malgré les sarcasmes des autres ouvriers, vous profitez toujours de la pause de midi pour parcourir les articles du New York Times.

Le jour commence à décliner. Vous continuez à observer le spectacle de la rue. Un jeune couple sort en riant d’un hôtel de luxe et s’installe dans un cabriolet rutilant. Comme dans un catalogue de mode, ils ont les dents blanches, une décontraction et une élégance très Nouvelle-Angleterre.

Tout ce que vous n’aurez jamais.

Dans ce pays où l’on se plaît à dire que la réussite dépend de soi, vous avez l’impression de ne pas être à votre place. Souvent, dans le silence de la nuit, vous avez joué avec cette idée : repartir de zéro, tout quitter, reprendre vos études pour arracher une part du rêve américain.

Mais pour ça il vous faudrait rompre avec votre milieu, votre famille, votre fiancée, vos amis, et vous savez très bien que c’est impossible.

Vraiment ?

Posté à l’angle de la 50e Rue, un vieux vendeur de hot dogs ambulant allume son poste de radio réglée sur une fréquence rock. It’s Now or Never, le standard d’Elvis Presley, se déverse bruyamment sur le trottoir.

Maintenant ou jamais.

Vous longez un kiosque à journaux, jetez un coup d’œil à la une du New York Times. A cet instant précis, que ce passe-t-il dans votre tête ? Pourquoi ce pari un peu fou ?

Un jour, il y aura ma photo à la une de ce journal.

Dans quinze ans, c’est moi qui serai là. Je le jure.

Mesurez-vous la portée de ce que vous allez faire ? Avez-vous déjà conscience que, jusqu’à votre mort, vous repenserez toutes les nuits à ce jour-là ?

Le jour où vous avez tiré un trait sur votre existence.

Le jour où vous avez quitté tous ceux qui vous aimaient.

Le jour où, dans l’espoir de tout gagner, il vous a fallu tout perdre.

Maintenant ou jamais.

Noyé dans la masse des touristes, vous profitez d’une pause dans la circulation pour traverser l’immense avenue.

Ni Marisa ni Jimmy ne vous ont vu.

Maintenant ou jamais.

Dans trente secondes exactement, votre fiancée se retournera mais vous aurez disparu.

Pour toujours et à jamais.

Dans trente secondes exactement, vous serez à l’aube du plus grand et du plus étrange des défis.

Devenir quelqu’un d’autre.

Prologue de Je reviens te chercher de Guillaume Musso.

Parce que Qui n’a jamais pensé un jour à tout abandonner ? Qui n'a jamais vu LE jour où l'on sait que ça va changer?

Le premier jour du reste de ta vie... Ce jour où l'on atteint notre point de non-retour, et qui défini toute notre vie. Passé ou encore à vivre?

6 août 2008

/!\SummeR ClosurE/!\

je sais je sais y a de l'abus, je suis une fois de plus désolée, mais d'autres choses à penser en ce moment, et d'autres choses à faire. Je ne vais pas avoir le temps d'élaborer un article avant pas mal de temps là en plus....

Mais comme je suis devenue une vraie italienne, et qu'ici en août c'est mort de chez mort tout le monde ferme boutique, je me dit que finalement, je ne fais qu'affirmer mon intégration au pays...

Toutes mes excuses pour cette interruption momentanée, mais ce blog n'étant pas ma priorité, je vous promets de vous faire un compte-rendu (naaaan, pas compte-rendu!!!!!je vais devenir folle rien qu'à l'idée de ce mot, passant la majeure partie de mon temps à faire celui de mon stage) de ce que s'est passé pour moi le temps de l'arrêt de ce blog, momentané je le répéte.

Pour vous donner une idée, je pars pour une semaine de vacances dans les Marche (non je ne pars pas dans mon escalier, c'est une région italienne pour les incultes, au Centre, sur la côte est), retrouver ma corres que je n'ai pas vu depuis un bout de temps, et le programme est déjà chargé, alors, j'en aurais des choses à vous dire...

En attendant, bisous à tous ceux qui passent par là, bonnes vacances!

Je reviens vite!!!

Publicité
21 juillet 2008

GeorgeS WherE ArE YoU

P6020009
la pointe de Bellagio...

Femmes au volant mort au tournant...Peut-être, et encore. Mais italiens au volant, mort même en ligne droite...

Reprise du boulot après un week-end à Côme…Trop sympa le week-end, vraiment tranquille, relax, le pied quoi. Vendredi soir départ, train à 19h19, rendez-vous avec Héléna à Bovisa, la station de train passage obligé tous les matins^^, à 19h15, parce qu’elle doit passer un coup de fil. Comme prévu, en retard (pas moi, la demoiselle), il nous passe sous le nez. C’est pas grave, c’est le week-end, tout va bien, on prendra celui qui passe dans une demi-heure, de toute façon mes parents sont déjà là-bas. On va pas commencer à s’énerver.

Petit restau le soir, pizza pas mauvaise (demi crevettes-demi jambon fumé pour Héléna et moi/margherita pour mon frère/Romana pour mes parents), même s’il faut la manger vite, j’ai mon dernier morceau dans la main qu’il me reprend mon assiette, puis après c’est celle de ma mère qu’il attend, en France je pense qu’il serait déjà radié de l’ordre des serveurs. Desserts un peu moins bons, disons que ma crème brûlée doit être à peine sortie de sa boite de premier prix. Donc si un jour vous allez à Côme, la pizzeria grill juste à coté de la gare, un peu mitigée sur la note à lui donner. Pizzas pas trop mauvaises, mais le reste…

Après direction maison, petites routes italiennes où même en ligne droite tu flippes de croiser une voiture, surtout un italien, mais en même temps ce sont ces petites routes qui ne te font que plus apprécier la vie. Disneyland à coté, c’est pour les gosses de moins de 2 mois… Surtout une fois arrivés à Nesso, tu te demandes déjà si la voiture peut passer et après tu pries pour ne croiser personne. Mais le coin est magnifique, même si on arrive de nuit, mes parents se sont trouvé un vrai paradis, comme vous pouvez le voir sur les photos. Je pense qu’il est fort possible que lundi je sois malade, et que je ne puisse malheureusement pas aller au boulot^^. Mais ça fait vraiment rêver ce coin, le coin italien par excellence…Vraiment magnifique.

Samedi matin, trop beau temps,  le soleil italien dans toute sa splendeur. Petite balade dans Nesso, sympa, et ça fait fonctionner les muscles, le plat par ici ils connaissent pas. Mais ça entretient c’est bien. On squatte un peu les rochers en rentrant, l’eau est fraîche mais c’est agréable aux pieds. Pouvant enfin profiter du soleil comme il se doit, c'est-à-dire en maillot de bain comme une loque sur une chaise longue, je ne me prive pas, et on s’installe sur la terrasse avec Héléna. Le soleil tape plus qu’à Milan, mais maintenant la chaleur je connais…^^ 2h à bronzer, petite sieste au soleil, le rêve absolu. A 5h, comme on va quand même voir autre chose que le ciel bleu et le mur de la terrasse, on part voir Bellaggio, où se rejoignent les 2 bras du lac, donc une pointe. Vraiment magnifique, ce coin est fait pour moi sérieux, et ma mère en est tombée amoureuse aussi (du lac, pas que de Bellaggio). Petite glace, balade dans le village typiquement méridional, ruelles comme vous pouvez le voir sur les photos…J’adore.

Dimanche matin…le ciel est couvert, même si le soleil perce encore. On est dimanche c’est normal. Je passe un avis, à faire passer à vos connaissances, ne perdez pas un week-end à venir en Italie, le dimanche il pleut. Evidemment ça vaut quand même le coup, mais bon, prévoyez les k-ways. Quoi qu’il en soit, dimanche matin annonce un temps un peu dangereux pour nous. Fainéantise au programme, bronzette une demi-heure le matin, une demi-heure et l’aprèm puisque le soleil joue à cache-cache. Vers 5h, on part à Côme, histoire de voir un peu la ville avant le retour. Sachez qu’en principe on devrait mettre 30-45 min max pour se rendre à Côme de Nesso. On a mis 1h30. L’entrée à Côme, c’est toute une histoire. Faut pas être pressé quoi. Je pense que les navettes maritimes doivent être très utilisées le matin. Ça laisse le temps d’admirer l’architecture (malheureusement rien de très particulier). Et forcément, alors qu’on patiente patiemment, il se met à pleuvoir… Un peu. Puis une fois garés et sortis, beaucoup. En tong, j’adore. On va boire un verre en terrasse couverte, malheureusement le vent s’y met, on prend quelque embruns dans la figure,lol. Bref, un peu humide. Mais ça vaut vraiment le coup de voir Côme, c’est comme le reste ici, magnifique. Et quand on prend le train, il fait beau. On arrive à Milan, le temps de rêve en soirée, 25°, soleil couchant, calme, c’est pas désagréable…

Bref ce week-end, le week-end de rêve, ça fait du bien de se relaxer comme ça, dans un environnement pareil, de changer d’air (bé oui, milanaise maintenant, ma campagne normande me manque, tout autant que mes plages normandes, baubigny’s beach en force….) Pas vraiment envie de rentrer aussi vite.

Ce matin au boulot, reprise tranquille, plus active que d’habitude, heureusement. Mais là, reprise après manger, plus rien, c’est fini pour la journée apparemment. C’est pourtant pas dur, je demande juste du travail, profitez-en !
P6030018
le Duomo de Como, désolée, j'ai pas pu faire mieux vues le trombes d'eau qui tombaient à ce moment-là

P6030017

le lac sous la grisaille

…To be continued…

@ux fans: georges c'est Mr Nespresso what else en personne, LE Georges avec qui de nombreuses demoiselles voudraient prendre le café...rooh, vous suivez pas les filles! Mr Clooney possède une petite bicoque au lac de Côme, j'ai pase le temps de trouver où, mais il a la place de se cacher...

P6020012
P6020013

P6020008P6020010

21 juillet 2008

PoupoupidoU


P6010005

...I wanna be love by you...


Semaine de boulot tout aussi tranquille, rien à faire, c’est dur de s’occuper quand tout le monde bosse autour. Suite de mon épisode marketing, Max a fini par avoir un moment pour qu’on fasse le point sur mon devoir. J’ai stressé de donner mon avis comme ça. C’était rien d’officiel, pas de présentation particulière, pas organisé, j’avais pas à refaire le slide ou autre, mais n’empêche. Et aussi parce que ça me plait, donc la peur de pas réussir quoi. Bref, j’ai dit ce que je pensais sur les brochures, fais les points comparatifs, et il était content, intéressé par mes idées. J’ai même eu le droit au « mais pourquoi tu fais pas ton stage au marketing ?», lol. Je n’attends que ça d’avoir du boulot en marketing, le marketing des cartes étant au même endroit que le traitement des cartes de toutes façons. Enfin, contente de moi, contente d’avoir fait bonne impression, hâte que ça recommence. Mais ça à pas l’air à l’ordre du jour malheureusement.

Vendredi, jour de week-end, donc sortie du boulot plus tôt. Toujours besoin de chaussures, je vais faire un tour du coté de Buenos Aires (corso buenos aires, je suis pas partie faire la fête en Amérique), un petit remix de Marylin avec ma robe, des dizaines de magasins faits dans une seule rue, bilan des chaussures trop belles, pas celles pour quoi j’étais venue, mais si je craque pas ici, à quoi bon, et deux ensembles sous-vêtements trop beaux aussi. Mais faut que j’arrête les frais sérieux, je roule déjà pas sur l’or, la vie n’étant pas gratuite ici, je vais sûrement avoir des nouvelles de ma banquière au retour, mais pas pour savoir comment s’est passé mon séjour.

Le samedi, c’est papotage le matin avec ma coloc iranienne, avec laquelle je papote de plus en plus, on s’entend bien, ça c’est sympa. Je m’entends bien avec Helena aussi, mais c’est pas la même chose. Courses l’aprèm, j’en profite pour passer au H&M, acheter deux maillots de bain, allez savoir pourquoi deux, mais je fais ce que je veux^^. Il fait beau, chaud, j’ai mis mes belles chaussures qui ont un petit talon fin et rond, le souci étant qu’avec la chaleur, le bitume fond, et je peux pas rester trop longtemps à la même place, sinon je suis condamnée à y rester. Helena est partie à Florence, pas eu le courage de l’accompagner, le week-end avec les touristes, c’est le bordel. J’irai voir l’an prochain, j’aurais plus le temps de me balader et d’en profiter. En plus mes parents doivent arriver aujourd’hui, même si c’est pas une excellente nouvelle pour moi, je vais pas les planter.

Je les vois justement le lendemain, dimanche. Ils trouvent l’immeuble tous seuls, même si c’était pas là qu’ils auraient du arriver, lol. Direction le glacier en bas de chez moi, où je suis reconnue, j’ai pris mes habitudes au retour du boulot, leur glace noisette, nutella, citron, pêche sont excellentes. Après je me fais guide à Milan, tour classique, lieux que vous connaissez déjà en experts que vous êtes. Duomo, galerie, parc, château, centre ville (où j’achète encore, mais là, du vernis, à 1€50 les 11ml, toutes couleurs et tout, j’ai refait un peu mon stock mais je pense que je vais y retourner) et ensuite direction restau, je les emmène à la Tagliata, où on était allées voir le match Espagne-Italie avec les filles.  Et là franchement on est gâtés. Je sais pas si c’est parce qu’on est Français, parce qu’il m’a reconnu (il m’a demandé après si j’étais pas déjà venue, observateur le gars), parce que c’est le bon jour, mais on a le droit : quand ils apportent les boissons, aux boulettes de viande et aux poivrons, ensuite au plat de pâtes pour goûter, ensuite la foccacia, puis nos pizzas, après le dessert au gâteau aux amandes, et il nous propose le digestif, mais je dis non, ils ont de la route, et quelle route en plus, le rosé suffit comme ça. J’avoue, j’avais peur de la note, mais il ne nous a fait payer que ce qu’on avait commandé (heureusement remarque!) et en plus nous a fait une ristourne de 3€ pour arrondir le tout, c’est gentil. Mes parents étaient ravis, première pizza italienne, par la même occasion les pâtes, bref, la totale.

Et c’est moi ce week-end qui vait les voir, l’occasion d’aller voir Georges, surtout le lac, de respirer un autre air. Après j’espère que ça va me faire du bien et que je vais pas noyer tout le monde. Je vous tiendrais au courant, enfin, si jamais je noie tout le monde, vous le saurez par les journaux. Semaine de boulot plus tranquille tu meurs, la preuve, je vous écris du boulot. Rien de chez rien à faire, payée à faire mon compte-rendu de stage, ce qui ne sert pas à grand-chose si je ne bosse pas, bien qu’il y en ai des choses à dire sur le Groupe, je pense pas qu’Olivieri s’en contentera, ni que faire la pub de cette entreprise lui plaise beaucoup. Bref  bref, un peu d’action ne me ferait pas de mal, même si je compte me reposer ce week-end, glandouille et tentative de bronzage à l’horizon …

P6010004
petit coin de tranquilité

20 juillet 2008

NewS NewS NewS

P6010001

Vue de l'autre côté du lac de Come depuis l'appart des parents, de nuit comme vous pouvez le voir...

...Like a wish...A dream of you...

Des news, des news… Oui je sais, vraiment j’abuse, pas de nouvelles pendant presque deux semaines, ça se fait pas. Je vous ai mal habitués aussi, à vous écrire tous les jours. Ma boh, colpa mia, scusatemi.

Allora, quoi de beau depuis tout ce temps…bé pas grand-chose, que voulez-vous que je vous dise, train-train, train-boulot-manger-dodo. Et le problème étant aussi que je n’ai plus de photos à vous proposer, je suis racquée^^. Je ne fais plus partie du clan des touristes maintenant, finies les vacances, je suis une milanese working-girl. N’ayez crainte (pour le peu qui se rappellent cours de physique en seconde, hein m’amour ?), je fais encore des découvertes… Ce week-end direction Côme, je rejoins les parents qui sont là depuis une semaine, Helena m’accompagne. Je dois passer voir un ami, Georges, qui a une petite maison au bord du lac, histoire de boire un café, what else… Vous avez déjà un aperçu du Lac, étant rentrée du week-end. Mais vous en avez d'autres, ce week-end je suis redevenue la touriste reporter envoyée spéciale only for you.

Bon, commençons par le commencement, j’en étais restée où ? Au samedi d’il y a deux semaines, désirant une fois de plus aller bronzer au parc. Et j’ai réussi (pas à bronzer malheureusement, sauf le ventre, seul endroit où je n’avais pas mis de crème (comme quoi elle est efficace, mais bon…) mais à bouger), je me suis motivée, et je suis allée m’installer tranquille sur l’herbe du parc Sempione, à lire mon livre tranquillement, à rester tranquille en toute tranquillité. Au bout d’un certain temps je sens comme une ombre à mon soleil, en effet, un homme, beaucoup plus âgé, vient vers moi et m’offre sa trouvaille, un trèfle à quatre feuilles, disant qu’il sera très bien dans mon livre. Il me dit qu’il va aller s’installer sur le banc là-bas, et qu’il va écrire un peu, parce qu’il sent comme une énergie positive et particulière aujourd’hui. Boh…Il me demande mon prénom pou r connaître le nom de sa muse inspiratrice, et repart s’asseoir sur son banc. Forcément, même s’il a pas l’air méchant, plutôt artiste qu’autre chose, toujours cette méfiance, keskimveu, kicéçuila, kesketuvienmeparlé. Surtout qu’après un certain temps, il revient pour me montrer son œuvre, et pour taper la tchatche. Donc je lis sa création, rien de très particulier, il raconte son aventure du trèfle à quatre feuilles. Il veut me l’offrir, mais veut pouvoir le retaper sur l’ordi pour l’illustrer et le mettre en forme, je lui donne donc mon adresse MSN plus professionnelle dirons-nous, comme ça je suis tranquille, et il continue à me parler, d’art tout ça…Pas du style conversation banale mais plutôt une conversation abstraite. Mais bon, pas déplaisant mais toujours un peu sous le signe de la méfiance. Bref, depuis il m’a renvoyé son texte illustré, c’est gentil, ça part d’une bonne intention, et ça fait plaisir d’avoir un texte dédié à soi. Après un autre gars vient me voir, mais pas du tout pour les mêmes raisons (meme pas comment tu t’appelles ?, direct t’es mariée ?) et lui je lui répond pas, désolée, je comprend pas l’italien. ^^

Le dimanche, motivation pour aller faire les soldes, je me bouge sous le temps qui prédit la pluie. Passage chez Mango (héhé jade^^), H&M et tout le reste. Je trouve pas ce que je veux mais je trouve des choses quand même, très intéressantes. Comme prévu, au moment où je rentre, la pluie se manifeste, mais pas trop fort. Le soir avec Helena, envie de chinois on va voir rue Sarpi (Chinatown, quoi d’autre pour trouver un bon chinois ?), très bon, et sur un principe marrant, tu commande des trucs et on te sert autre chose : comme par exemple, on a recherché les nems un bon bout de temps, pas trouvé. Du coup on se rabat sur le rouleau de printemps, qui nous dit bien aussi, avec des ravioles de crevettes, et  en plat du poulet sauce aigre douce avec du riz sauté aux crevettes. Déjà nos rouleaux de printemps se révèlent être frits, donc des nems en gros, les ravioles ont un avant-goût de chair à saucisse. Le poulet est excellent, mais pas la place de manger mon riz, je le rapporte avec moi, première fois de ma vie que je le fais, mais j’allais pas gâcher autant. Et pour tout ça, chacune sa part de trucs, plus un sprite pour moi, un fanta pour elle et une bouteille d’eau : 10€ chacune. Sachant qu’on en a chacune encore pour un repas en gros avec ce qu’on ramène. C’est pas mal franchement, rien que d’en parler j’en ai l’eau à la bouche. On rentre il pleut comme d’hab.

Week-end tranquille en somme, repos après une semaine de boulot. C’est pas tant le boulot en lui-même  qui est crevant, j’ai rien à faire, et je vous avoue que là, j’écris du boulot,  ça fait sérieux, mais faut bien que je m’occupe.

To be continued …

P6020006

et vue de jour, même chose...dommage pour l'antenne...

9 juillet 2008

/!\ WarninG /!\

un petit coucou vite fait en passant, ma vie de working girl me prenant du temps^^...mais je ne vous oublie pas, un petit message pour vous montrer que je pense à vous. Mais vous aurez plus de nouvelles un peu plus tard, vendredi soir au plus tard je pense.
Quoi qu'il en soit, tout va bien, le boulot continue, la formation aussi, l'insertion est faite dans la vie milanaise, je poursuis tranquillement mon petit chemin. Plus de détails plus tard.

To be continued

@ Moons: oui on a enfin reparlé de mon devoir de marketing, il était plutôt content, je t'en dirais plus plus tard.

5 juillet 2008

I NeeD MotivatioN

P5020015
Désolée, je ne connais pas le nom, juste que je ne vous l'avais pas encore montrée...C'est pas sérieux^^
Du côté de Duomo, derrière lui quand on suit le cours VEII

Vide de choses à raconter...Maintenant je suis vraiment insérée dans la vie milanaise...La vie d'une jeune femme active, pour un mois et demi.

Pour l'instant, le quotidien devient boulot-train-rien, pas le courage de bouger, trop crevée^^. De plus, je pourrais aller faire les magasins (ayé ayé, les soldes ont commencé!!!!attention mon porte-monnaie, tu vas morfler...), mais le train ne s'arrêtant pas directement en centre centre, et que je n'ai qu'une envie c'est de me poser, qu'une fois rentrée, le centre est un peu loin, enfin, refaire les 5min à pied+10min de train+vagabondage en ville, ça me motive vraiment pas. Mais j'y arriverais!^^

En plus, bonne nouvelle, travaillant dans une entreprise de feignasse, euh, je veux dire dans une entreprise soucieuse du bien-être de ses employés (feignasses comme je disais^^), le vendredi, à 4h30 pliage des dossiers, c'est le week-end. Donc, peut-être que...

Week-end rien, repos, glandage. Je vais pas tarder à me diriger vers le parc, faire ENFIN bronzette, parce que là c'est pas sérieux!

Bref, je vous tiens au courant...

To be continued, as usual...

Publicité
1 2 3 4 > >>
°0°la vita è bella(quand elle veut)°0°
Publicité
Derniers commentaires
Publicité